Formation aux écrits professionnels
Le contexte
Le cadre social
Dans le secteur social, les exigences de qualité sont de plus en plus
importantes concernant le service rendu, mais aussi les écrits
professionnels. À ce propos, les lois du 2 janvier 2002 et du 5 mars 2007
sont des références majeures.
Or, la plupart des professionnels sont confrontés à «l’angoisse de
la page blanche» et à la peur de la trace écrite. Bien des questions
se posent à eux:
Comment se distancier de sa propre subjectivité?
Comment rendre compte de la réalité?
Comment écrire au sujet d’autrui sans trahir?
Comment écrire en tenant compte
de plusieurs destinataires différents?…
Ainsi, l’acte d’écrire est une contrainte souvent mal vécue dans le cadre
du travail social, métier de la parole et de l’écoute. Le passage de la
langue orale à la langue écrite pose question. De plus, les professionnels
ne font que trop rarement circuler leurs écrits, ne se lisent pas et
n’échangent guère entre eux.
En outre, beaucoup se montrent perplexes face aux nombreux supports
existants (trames, tableaux, grilles…) aujourd’hui informatisés.
Une culture commune de l’écrit
C’est pourquoi, notre démarche pédagogique fait alterner temps d’écriture
et temps d’échanges, apports théoriques et temps de réécriture. Elle
associe également le plaisir d’écrire et la joie de la découverte par
soi-même à la construction de repères méthodologiques et à la fondation
d’une culture commune de l’écrit au sein de l’institution.
Il s’agit de permettre aux professionnels de (re)trouver du goût et du
sens à l’acte d’écrire, conditions préalables à des textes de qualité,
rédigés avec aisance et efficacité.
«L’art d’écrire est avant tout
de se faire comprendre.»
Eugène Delacroix